A bout portant

Paroles de l’album “A bout portant” (2011) 22 Longs Riffs

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La machine est lancée, nos guitares sont armées,
nos riffs vont bombarder,
maintenant qu’on a la parole plusieurs têtes vont sauter,
on ne prétend pas vouloir changer le monde
mais juste faire partie d’un réseau, combattre
et dénoncer agir faire comprendre tenir, soutenir!
les squats, les bars et les salles de concerts,
on veut jouer un peu partout et foutre le bordel près de chez vous,
on vient du 22, on vient de Saint-Brieuc
la Bretagne a la rage, on est un peu nerveux…
on est déjà passé par là,
on a foutu LA ZONE “dans vos quartiers on vous la met”
maintenant qu’on est armés et entrainés ça va péter
la machine est lancée
Et tant qu’il y aura…
trop de connards dans nos rues, on sera là !
trop de politiques faux-cul, on sera là !
trop de bavures policières, on sera là !
trop de riches, trop de misère, on sera toujours là !
trop de connards dans nos rues, on sera là !
trop de politiques faux-cul, on sera là !
trop de bavures policières, on sera là !
trop de riches, trop de misère, on sera toujours là !

Je ne vis pas dans les normes
je vais de conneries en conneries
la débrouille sous toutes ses formes
je marche et je cherche un sens a ma vie
dans un monde noyé
par le culte de l’exclusion
je ne peux que rêver
a la perspective d’un avenir facile

Oui mais moi je m’en fous je vais de villes en villes
dans un monde un peu fou aux cultures tribales
non je ne peux plus croire en tous tes mensonges futiles
et face a toi état,je serais un cancer social

Je suis animal

Depuis ma naissance
a travers tout ce que je fais
comble de la malchance
je n’y peux rien a chaque fois je suis mauvais
d’éducateurs débiles
baratins de réinsertion
aux problèmes qui s’enchainent
je n’y peux rien je suis l’cancer de la nation

Et dans la valse des machines, surtout ne comptez pas sur moi
pour cotiser toutes les combines qui font de vous un grand état
le jour ou vos fils oubliés vous feront payer l’addition
la valse se transformera en un grand pogo des concerts de la nation

Je regarde par la fenêtre et là surprise qu’est ce que je vois…
trois/quatre bagnoles de keufs stationnées juste devant chez moi
à peine le temps de dire merde j’entends frapper, ça c’est pour moi
qu’ai-je encore bien pu faire, j’en ai plein le cul même sur les doigts.

Je ne pense plus à rien et j’ouvre la porte d’un air serein,
on me fait bien comprendre d’éviter de faire le malin
feuille de perquisition et j’apprends que l’on m’a balancé,
bravo la délation, la France… un pays d’enfoirés
un pays d’enfoirés…

à ma grande surprise devinez qui je vois débarquer
sous vos applaudissements, saluez les douaniers
les chiens reniflent partout les flics dépouillent le rez de chaussée
c’est en fouillant la cave que ces connards ont jubilé….

pour quelques plants de beuh je me suis fait dénoncer !
Est-ce du patriotisme ? de la jalousie exacerbée ?
pour quelques plants de beuh  je suis incarcéré !
Est-ce du patriotisme ? de la jalousie exacerbée ?

Les balances, les délateurs, les perfides et même les sournois
tout ce genre de personnes, on n’en veut pas
Les traitres,les collabos, les vendus et même les Sarkos
tout ce genre de personnes, on n’en veut pas

L’uniformisation du monde est programmée, l’élite s’apprête à s’imposer, à s’immiscer
Trop de dysfonctionnements, de misère à gérer, pour eux c’est un manque à gagner,
une surpopulation pas facile à dompter, pour eux agir vite est la clé.
Sécurité contrôlée,
enfermements injustifiés,
désinformation propagée,
Nation réveille toi !
Le complot est mondial, son but n’a pas d’égal, il faut éliminer
Univers carcéral, Rmiste viscéral, le monde est surpeuplé
Trahis, piégés, dupés,
les grosses têtes d’en haut veulent nos têtes d’en bas
Bannis, cernés, tués,
les grosses têtes d’en haut elles ne mourront pas
Des accords sont signés, des pays sont ciblés,
des guerres préventives sont menées pour mieux régner
ils généralisent le système sur le dos d’une crise provoquée,
l’humanité en esclavage, un futur proche, quelle belle idée
Trahis, piégés, dupés,
les grosses têtes d’en haut veulent nos têtes d’en bas
Bannis, cernés, tués,
les grosses têtes d’en haut elles ne mourront pas

Gros porc tu n’penses qu’a rabaisser derrière ton costume de raté,
faire régner l’ordre te fait bander.
Dès tout petit tu le voulais, prendre ta revanche sur les plus grands qui à la récré te tapaient.
Mais moi les flics, moi les condés, je ne peux plus les supporter.
Un seul mot d’ordre, se réveiller, combattre à mort ces policiers.

Désobéir et affronter, ces deux derniers peuvent nous sauver ! Hey liberté ! Le jour de gloire est arrivé.

Marchons ensemble le poing levé et le regard déterminé ! Egalité ! Allons enfants de tous quartiers.

Contre les abus policiers et les coups de matraques répétés ! Fraternité ! Il est encore temps de riposter.
Allons enfants de la patrie le jour de gloire est arrivé ! Désobéissance !

Non ! Vous ne dirigerez plus nos vies !

Non ! Moustaches et képis c’est fini !
La jeunesse est dans la rue, fils de salaud t’es foutu !
Non ! Vous ne dirigerez plus nos vies !

Avec nos poings comme seuls fusils !

La jeunesse est dans la rue, fils de salaud t’es foutu !

Chez nous c’est 22 v’là les riffs et c’est pas 22 v’là les flics !

De nos ongles on en fait des griffes, de nos poings des casseurs de flics.

Gros porc, tu dois montrer l’exemple, faire preuve d’une grande civilité,

respecter l’autre, c’est ton métier.

Mais ces règles ne sont pas pour toi, tu es passé de l’autre côté, plus d’honneur, plus d’intégrité.
Abus de pouvoir, bavure d’un soir, tu passes dans les mailles du filet

Un seul mot d’ordre, se réveiller, combattre à mort ces policiers !

Marre d’entendre encore et toujours en fin de concert des poufs défoncées,
nous dire bêtement vous les cranes rasés : ” tous des fachos, tous des tarés “
tous de fachos, tous des tarés!
Assimilés depuis tant d’années aux “bones” sans arrêt, si nos fringues se
ressemblent nos idées nous divisent antifasciste telle est notre devise !
Il y aura toujours des bouffons, des gens incultes, des vrais moutons
qui pensent que tous les skinheads sont des fachos des purs, des cons…
le pire c’est que t’as vu R.A.S.H cousu en gros sur mon blouson !
Mais renseignes toi un peu avant d’ouvrir ta gueule
sur l’histoire des skins d’ici ou d’ailleurs…
t’es dans un concert punk pétasse ouvre les yeux,
on prône l’antifascisme bouges si tu n’as pas mieux…
c’est sur tu es à moitié excusable tu n’as que 17 ans tu vis chez tes parents
comme tous les autres les médias t’ont formaté,
depuis qu’ t’ es petite skinhead signifie fasciste dégénéré !
Il y aura toujours des bouffons, des gens incultes, des vrais moutons
qui pensent que tous les skinheads sont des fachos des purs des cons…
le pire c’est que t’as vu R.A.S.H cousu en gros sur mon blouson!
Bouffonne!

De tous les bords c’est la panique, le système se désagrège
les banques ont tous leurs tiroirs vides, elles sont victimes de leur manège
des chômeurs de plus a la rue, 50 000 par mois c’est pas lège…
et notre Sarko d’trou du cul, nous rassure c’est un bon stratège !
combien de temps encore ? nous prendront-ils pour des pions
combien de temps encore ? nous prendront-ils pour des cons ?
c’est la fin d’un système, il est grand temps d’innover
le point de non retour est dépassé depuis longtemps !
à vouloir toujours plus, on détruit toujours plus…
on finit par tout perdre et même à perdre tous ses acquis
les dépenses de l’état, nous font gerber plus qu’ le whisky
c’est le monde qui va mal, le profit a tout détruit
le peuple est dépourvu,des licenciements a la pelle
des familles à la rue, ils dorment à l’abri des poubelles
le frigo vide et plus d’espoir de le remplir
le ventre vide, y a pas a chier la vie est belle !
combien de temps encore ? allons nous subir leur vision
combien de temps encore ? allons nous vivre sans horizon
c’est la fin d’un système, il est grand temps d’innover
le point de non retour est dépassé depuis longtemps !

Petite femme au grand coeur qui apaise les douleurs,
elle calme les ardeurs, la croiser porte bonheur.
Elle donne de sa bonté, de son temps toute l’année
elle distribue son coeur dans l’ coin les mômes l’appellent maman !
si tu n’as rien manger, si tu veux juste parler
alors viens, n’aies pas peur, range ta fierté et parle lui-en
dans cette petite cité vivait une vielle femme retraitée
qui malgré une jambe abîmée tournait dans le quartier
juste un sac a la main et son sourire lui suffisait
a dissiper toute l’anxiété des gens qui y vivaient
et tous les jours en se couchant
elle rêve que le jour se lève sur un quartier vivant
et tous les jours en se levant
elle se penche a la fenêtre en souriant doucement
des voitures calcinées
des poubelles incendiées
des immeubles délabrés
la supérette fermée
l’état a oublié, des familles par milliers
qui survivent dans cette société qui ne cesse d’évoluer
mais comment s’en sortir, mais comment s’envoler
quand une aile a été coupée et l’autre carbonisée
elle ne se démonte pas, la fée des rations est OP
elle redescend faire sont p’tit tour égayer le quartier
elle distribue du pain, des couvertures et des beignets
elle parle aux gens en manque d’argent, surtout d’humanité…

C’est l’aventure qui commence, la résistance s’improvise
la France est plongée dans le noir, le président a lâché prise
c’est la lutte finale, la révolte a sonné
le peuple s’est mis debout, le gouvernement va plier
les fonctionnaires, les ouvriers, les gens d’la rue, les immigrés
tous unis pour gueuler : l’Elysée va bruler !
plus de réception de télé, le pays est paralysé,
plus d’essence pour rouler, plus qu’ les pavés !
des scènes de pillages s’organisent un peu partout,
les villes sont à feu et à sang, les civils armés jusqu’aux dents
des scènes de carnage, des femmes éplorées a genoux
le peuple est-il devenu fou, ils s’entre-tuent pour rien du tout
est ce qu’on en viendra là un jour ?
les militaires tirent dans la foule et c’est 30 personnes qui s’écroulent
sur la FM on peut capter que l’Amérique veut s’en mêler
le pays est paralysé les gens cherchent à fuir désormais
fuyons,fuyez la révolte a échoué !
des scènes de pillages s’organisent un peu partout,
les villes sont à feu et à sang, les civils armés jusqu’aux dents
des scènes de carnage, des femmes éplorées a genoux
le peuple est-il devenu fou, ils s’entre-tuent pour rien du tout
est ce qu’on en viendra là un jour?

Business macabre du parti communiste chinois,
hôpitaux militaires, la chine a son secret d’état
le falun gong, force du mal selon leurs médias,
à notre époque, la chine ferait-elle sa Shoah ?
Le régime chinois s’enrichit en assassinant,
le trafic d’organes fait d’eux les “number one” du marché
traqués, emprisonnés dans des camps de travaux forcés,
le Falun Gong est pour eux une belle opportunité
Kidnappés / arrêtés
humiliés / torturés
ils prélèvent des organes, sur des personnes encore vivantes
du foie à la cornée, il te suffit de commander
conditions inhumaines, battus à mort et disséqués
une fois le boulot terminé, plus aucune trace ! incinérés !
10000 détenus par ans assassinés,
un business monstre à dénoncer,
des familles entières décimées,
assainissement de la société ?
Les condamnés à mort, les rejetés , les oubliés, les exploités,
les pratiquants du Falun Gong
la vente d’organes des prisonniers doit s’arrêter
c’est quoi ce gouvernement et ces méthodes de merde ?
ce goût du sang, du vice a l’extrême
et tout le monde ferme les yeux sur ce problème !
combien de personnes encore vont se faire rafler ?
utilisés puis simplement jetés…
et tout le monde ferme les yeux sur ce problème !
made in china, non merci pas pour moi….
made in china, non merci pas pour eux….

Ca y est Sarko est passé il est encore temps de crier
NO PASARAN ! NO PASARAN !
La moitié de la France est choquée il faut le virer de l’Elysée
NO PASARAN ! aux armes citoyens !
tous dans la rue pour protester pas pour se taire
NO PASARAN ! NO PASARAN !
toutes classes confondues notre message est unitaire
NO PASARAN ! aux armes citoyens !
Marche ! Marche ! vers la liberté ,si on ne fait rien
tous ces fachos vont nous niquer
Marche ! vers la liberté, si on ne fait rien
tous ces fachos vont nous baiser
ils te prendront ta liberté, ils te cacheront la vérité
et tu verras tes rêves brisés
c’est maintenant qu’il faut se dresser, te dresser
Tolérance zéro, un slogan à éradiquer
NO PASARAN ! NO PASARAN !
la dictature petit a petit nous sourit
NO PASARAN ! aux armes citoyens !
mensonges, répression et manipulation
NO PASARAN ! NO PASARAN !
il instaure la peur dans nos foyers et prétend qu’il veut nous sauver
NO PASARAN ! aux armes citoyens !
Marche ! Marche ! vers la liberté, si on ne fait rien
tous ces fachos vont nous niquer
Marche ! vers la liberté, si on ne fait rien
tous ces fachos vont nous baiser
ils te prendront ta liberté, ils te cacheront la vérité
et tu verras tes rêves brisés
c’est maintenant qu’il faut se dresser, te dresser
Le drapeau noir est levé, il faut savoir dire stop et dénoncer
devant le gouvernement se rassembler pour un autre futur
une autre destinée…!

les années filent, les années passent et dans nos villes c’est la menace,
un squat résiste, l’autre perd sa place…
tu viens de te faire licencier, t’as pas eu le choix ils t’ont viré
on te remercie et sans pitié…
mort enfin a moitié, tes potes y sont restés,
un accident de merde putain tu ne pourras plus marcher…
dans un coin de rue tu es passée, c’était sûrement pas le bon quartier
il t’ont frappées, ils t’ont violées…
lève toi ! dresse toi ! tu peux te reconstruire
lève toi !dresse toi ! il te reste tant de choses a vivre
lève toi ! dresse toi ! même si tu n’y crois plus
lève toi ! dresse toi !  je t’aiderai tu verras
tu t’es ouvert les veines deux ou trois fois l’hiver dernier
ta vie n’a plus de sens tu cherches encore à te balancer…
allongé sur un banc toutes les nuits recroquevillé
tu as perdu ton logement, tu n’as plus un sou tu es ruiné…
assis dans ta cellule le regard droit, la tête brisée
tu ne penses qu’à une seule chose sortir des murs ne pas rester…
clandestin, tu fuis la guerre tu rêves de liberté
la France t’accueille tu parles, elle ne te donne pas de papiers…
lève toi ! dresse toi ! tu peux te reconstruire
lève toi ! dresse toi ! il te reste tant de choses a vivre
lève toi ! dresse toi ! même si tu n’y crois plus
lève toi ! dresse toi ! je t’aiderai tu verras
à toi jeune étranger, résiste !
à toi simple ouvrier, résiste !
à toi la skinhead girl, résiste !
à toi punk déchainé, résiste !
à toi qui crève la dalle, résiste !
à toi l’orphelin, résiste !
à toi qui viens d’être violée, résiste!
à toi qui porte le deuil, résiste!
à toi qui est emprisonné, résiste!
à toi la femme battue, résiste!
à vous qui m’écoutez…

Toujours là au bon endroit, le colporteur se fait respecter
du bout de sa langue il ne réfléchit pas, il dit tout haut ce qu’il invente tout bas
il ne pense pas aux conséquences, le colporteur ne réfléchit pas !
sa drogue à lui c’est mythonner toujours et encore et colporter…
le ragot de la mort c’est son domaine, pauvre crétin tu me fais de la peine
par tous les temps et quand bien même la neige tombe tu te démènes
pour aller au concert du samedi soir et te noyer dans tes histoires
ta vie elle craint, ta vie est blême, tu vis comme ça tant-pis pas de problèmes…
à ce qu’il paraît vous êtes trop cons
vous faites d’la zic pour le pognon
vous rêvez de gloire et d’ovation
mais moi je te dis fils de pute ramènes ta gueule et va te faire mettre !
mais putain va te faire enculer, ta gueule qui bave je vais te la soigner,
ton petit sourire te l’écorcher
les mythos et moi ça fait deux alors arrête ce petit jeu où ta mère va plus te reconnaitre
la jalousie a fait de toi un être immonde vas y casse toi ! va te faire soigner…..
que tu t’appelles Julian, Jean François ou Julian……va te faire soigner…….
ta vie n’a plus de sens sans ses conneries, tu es le reflet de la société
à l’Elysée t’en aurai des amis, à raconter tes bobards par milliers
c’est quand même con mais dans notre milieu il y a des fans de “gala” et de “voici”
le top pour toi serait même mieux de finir chroniqueur d’ Ici Paris
mais putain va te faire enculer, ta gueule qui bave je vais te la soigner,
ton petit sourire te l’écorcher
les mythos et moi ça fait deux alors arrête ce petit jeux ou ta mère va plus te reconnaitre
ne crois pas que tu vas t’en tirer, à force de tirer sur la corde on finit par tomber
beaucoup de gens douteront et te laisseront tomber, tu passeras pour un con
telle est ta destinée !

3 juillet 2007, la première prise de tête,
notre pote Jé a disparu cette fois c’est sûr on l’a perdu
Toujours mal dans sa tête, il chantait à tue-tête
un jour je vais me balancer ! un jour je vais me balancer !
Et nous on rigolait, et nous on délirait,
on n’aurait jamais pensé qu’un jour il nous lâcherait
il nous a rien laissé, il nous a surtout rien donné…
pas même le moindre indice, pas même l’ombre d’une piste
A force de chercher, de courir et d’espérer,
on est a bout, fatigués, on n’en peut plus on est blasés
même juste un signe de toi, un coup de fil je ne sais pas
juste savoir que tu es en vie que tout va bien ça nous suffit
tes parents pètent les plombs et se demandent pour quelle raison
du jour au lendemain tu es parti sans dire un mot sans faire de bruit
pourquoi t’aurais sauté ? Pourquoi tu te serais tué ?
ta vie ne fait que commencer ton heure n’est pas arrivée
où que tu sois, on pense à toi, on a tant de choses à te dire
mais pas de nouvelles on craint le pire
où que tu sois, on pense à toi, les jours sont de plus en plus longs
et sans nouvelles on tourne en rond
3 heures du matin, le téléphone sonne,
une bonne ou une mauvaise nouvelle la tête dans le cul je prends l’appel,
un flic me répond et me demande mon nom,
et il me dit soudain, cet abruti de flic, ce pauvre crétin,
que mon pote Jé est mort, qu’il a sauté du pont d’Armor
écroulé, effondré, j’ai raccroché et j’ai pleuré…