
Paroles de l’album « Contre-courant » 22 Longs Riffs
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Le totalitarisme numérique se met en place,
entre progrès et dérives plus c’est gros plus ça passe,
souriez vous êtes filmés, surfez vous êtes pistés.
Transformée en base de données,
ta vie n’est plus la tienne, bien au chaud archivée,
surveillance de masse activée, un nouveau monde est né
Tous libres mais tous suspects pour leur sécurité,
pour mieux contrôler, isoler les brebis égarées.
Tous libres mais tous suspects pour leur propre intérêt,
pour nous ceinturer, nous piéger si faux pas il y avait.
Toutes tes données sont monétisées, si l’ appli est gratuite,
c’est qu’elle a tout à te voler, toi comme moi,
sommes ensemble googlisés, classifiés, blacklistés et stockés.
Stop à toutes dérives sécuritaires.
Stop à l’I.A généralisée.
Stop au fichage, stop au pillage,
au pillage de nos vies privées.
Tous libres mais tous suspects pour leur sécurité,
pour mieux contrôler, isoler les brebis égarées.
Tous libres mais tous suspects pour leur propre intérêt,
pour nous ceinturer, nous piéger si faux pas il y avait.
Vois tu voler au loin les drones de l’Elysée, s’approcher, t’écouter,te traquer?
Nouvel ordre mondial, économique et social, biométriquement dirigé.
Le totalitarisme numérique se met en place,
entre progrès et dérives plus c’est gros plus ça passe,
souriez vous êtes filmés, surfez vous êtes pistés.
Transformée en base de données,
ta vie n’est plus la tienne, bien au chaud archivée,
surveillance de masse activée, un nouveau monde est né
Tous libres mais tous suspects pour leur sécurité,
pour mieux contrôler, isoler les brebis égarées.
Tous libres mais tous suspects pour leur propre intérêt,
pour nous ceinturer, nous piéger si faux pas il y avait.
Toutes tes données sont monétisées, si l’ appli est gratuite,
c’est qu’elle a tout à te voler, toi comme moi,
sommes ensemble googlisés, classifiés, blacklistés et stockés.
Stop à toutes dérives sécuritaires.
Stop à l’I.A généralisée.
Stop au fichage, stop au pillage,
au pillage de nos vies privées.
Tous libres mais tous suspects pour leur sécurité,
pour mieux contrôler, isoler les brebis égarées.
Tous libres mais tous suspects pour leur propre intérêt,
pour nous ceinturer, nous piéger si faux pas il y avait.
Vois tu voler au loin les drones de l’Elysée, s’approcher, t’écouter,
te traquer?
Nouvel ordre mondial, économique et social, biométriquement dirigé.
Assez d’écouter leurs discours aliénés, mes oreilles saignent,
mon coeur ne cesse de s’emballer,
désobéissance face à l’inconscience, ils vont payer.
Des hommes politiques aux médias,
des grands patrons jusqu’aux gafa,
ils règnent en maîtres en toute impunité.
Bang ! Une solution pour ne plus vivre agenouillés
ça fait Bang Bang Bang ! À chacun son tour d’en baver
Et ça fait Bang ! Au nom des peuples du monde entier
ça fait Bang Bang Bang ! Un par un vous allez sauter.
Assez de subir leurs lois du capital,
leurs visions carcérales d’une civilisation censée,
travailler, consommer, se soumettre et crever
sans broncher!
Des dictateurs modernes à ceux qui prônent la charia,
des policiers haineux aux sommets des états,
des violeurs aux meurtriers, des pollueurs aux financiers.
Bang ! Une solution pour ne plus vivre agenouillés
ça fait Bang Bang Bang ! À chacun son tour d’en baver
Et ça fait Bang ! Au nom des peuples du monde entier
ça fait Bang Bang Bang ! Un par un vous allez sauter
Spéciale dédicace aux nôtres, à nos amis, à nos proches,
à ceux qui subissent à travers
le monde, cette oppression hiérarchisée,
allons camarades la guerre est déclarée alors redonnons
ensemble un sens à « Liberté ».
Accepter passivement toute forme d’autorité
n’est pas pensable quand sa logique me fait gerber.
Obéir bêtement comme un Humain robotisé,
asservi, lobotomisé
Ligne de conduite dure à faire accepter,
n’en déplaise aux passants, aux patrons, aux condés
Je pense par moi même et cultive mes pensées
et en avant j’enchaîne ma vie à mes idées
A contre-courant, j’avance sereinement en dépit de ce que pensent les gens
A contre-courant, j’ai le cœur vaillant, je défie l’air du temps.
Je ne suis pas antitout mais anti-demeurés,
le drapeau noir est mon emblème, l’égalité ma volonté.
C’est utopiste et quand bien même, mes convictions n’ont pas changé,
ta vie rêvée n’est pas la mienne, vos pitreries me font rager,
Instinct d’antan,
Un retour aux sources, nous sommes dissidents
Allez, allez !
Contre le vent,
J’avance, je tiens et j’apprends.
A contre-courant, j’avance sereinement en dépit de ce que pensent les gens
A contre-courant, j’ai le cœur vaillant, je défie l’air du temps.
Partir et tout quitter, prendre la mer et s’exiler
pour enfin réussir ma vie.
Je cherche à m’évader, je fuis la guerre et l’anxiété
plus rien à perdre, je suis en sursis.
Entassés les uns sur les autres, la pluie, le vent, la mer se démonte,
entre les cris, les pleurs et les prières, courage à nous frères et sœurs de misère.
Je ne veux pas mourir, être oublié, ça ne peux pas finir ainsi…
Nous sommes les enfants oubliés d’un monde déshumanisé,
je risque ma vie pour exister de l’autre côté.
Une terre d’accueil pour m’apaiser, construire mes rêves en liberté
je risque ma vie pour exister.
Le bateau fantôme coule, c’est la fin et tout s’écroule, je suis glacé et pétrifié,
je meurs et non je n’irai…
de l’autre côté, de l’autre côté, de l’autre côté,
Ce putain de bateau fantôme coule
de l’autre côté, de l’autre côté, de l’autre côté,
Adieu ma famille le bateau coule…
Nous sommes les enfants oubliés d’un monde déshumanisé,
je risque ma vie pour exister.
Une terre d’accueil pour m’apaiser, construire mes rêves en liberté
je risque ma vie pour exister de l’autre côté…
Comme tous les matins c’est la même,
le réveil sonne le début d’une longue semaine.
Mal au dos, déprimé, je ne veux pas y aller,
il pleut mais le chantier m’appelle.
Mais c’est comme ça, je ne peux pas
tout lâcher n’en vaut pas la peine.
L’argent fait loi, les banques me tiennent,
pour ma famille je tiens, je saigne.
Pour les ouvrières, les ouvriers fatigués et cassés
Les ouvrières, les ouvriers sous-payés, exploités
Les petites mains aux bas salaires meurent en premiers,
souvent dans la précarité.
Leurs cadres eux sont bien à l’abri et ne pensent qu’à ce mot « profit »
le reste ils n’en n’ont rien à faire.
Et dans ses yeux je vois sa peine mais aussi une part de fierté,
le travail il l’a dans les veines, le savoir bien faire, ça il sait.
Force, courage et dignité !
Pour les ouvrières, les ouvriers fatigués et cassés
Les ouvrières, les ouvriers sous-payés, exploités.
Première fois, premier jour enfermé dans leurs murs,
fouille intégrale, écrou et paquetage pour bien commencer l’aventure.
Une gamelle infame et froide comme sortie tout droit des ordures,
la nuit est spéciale, ça tape dans les murs, ça crie, ça débat, ça murmure
Je quitte le quartier des arrivants pour monter dans les bâtiments,
un matelas par terre, pas de lit c’est super et sans un mot du surveillant.
Je résiste, je dois m’y faire…
Je m’endors et pense à ma future liberté.
VIVRE LIBRE….
Je prends mes marques dans le quartier,
j’apprends la débrouille, les codes et les embrouilles.
Je cantine pour bien manger, pour fumer et pour échanger,
La weed apaise mon anxiété et m’évade des 9m2
VIVRE LIBRE….
Isolement, j’en peux plus… J ‘ai joué, j’ai perdu…
Le courrier, le parloir m’aident et me font tenir,
on échange, on respire, on pense à l’avenir.
Un gout de liberté, des odeurs retrouvées,
des silences, des sourires, je pense à m’en sortir.
Et puis un beau jour la greffière me dit soudain que je suis libérable,
« vous sortirez demain matin ».
J’n’y crois pas, je ne sais pas, une joie immense me vient,
je suis libre, je suis libre et je respire enfin!
Tu nous as quitté sans prévenir, depuis je n’y crois toujours pas,
mes journées ne sont plus les mêmes, mes nuits… J’t’en parle même pas !
Tous effondrés, tout s’effondre et se mélange dans ma tête,
un vrai merdier crois moi
je t’entends, je te vois et t’imagine auprès de moi
je t’entends, je te vois, bordel de merde tu n’es plus là !
Cette étincelle qui scintille dans la nuit est bien la tienne
Cette étincelle me reconnecte à la vie car je sais que tu veilles
Il va m’en falloir du courage pour accepter cette vérité
ton ombre et moi ferons barrage au néant qui veut m’aspirer
je te promets de reprendre le contrôle
de dévorer la vie, de veiller sur les nôtres
je t’entends, je te vois je te sens tout près de moi
je t’entends, je te vois, bordel de merde tu es bien là !
Cette étincelle qui scintille dans la nuit est bien la tienne
Cette étincelle me reconnecte à la vie car je sais que tu veilles.
Depuis tout petit on te dit comment faire, on te dit comment dire
sans te laisser choisir
« conditionnement orienté »
Tu es capable du meilleur comme du pire, sois fier de ton avenir
Suis ton destin et vois plus loin!
Quand ce jour là viendra, tu te sentiras vivre,
une énergie de dingue stoppera ta dérive
vise et tire et ne t’arrête jamais…
Seul maître du jeu, respire reprends la main,
ta route ne sera pas facile et semée d’importuns
vise et tire et non ne t’arrête jamais !
Désapprendre et réfléchir par soi-même c’est aussi défier l’état
et détruire ce qu’il sème,
lentement mais sûrement tu dégaines ta propre façon de
contrer le système
Non ! aux manias de la bien-pensance
Non ! relève-toi et prends ta chance
Non ! n’écoute que toi c’est ta puissance
Quand ce jour là viendra, tu te sentiras vivre,
une énergie de dingue stoppera ta dérive
vise et tire et ne t’arrête jamais…
Seul maitre du jeu, respire reprends la main,
ta route ne sera pas facile et semée d’importuns
vise et tire et non ne t’arrête jamais !
Ta liberté se gagne en sortant des tracés que d’autres ont dessinés
Maître de ta bataille tel un guerrier Maasaï, tu n’as plus qu’a exister…
Alors reprends la main !
Ta liberté se gagne en sortant des tracés que d’autres ont dessinés.
Une ère nouvelle et sans pitié, intolérante, hiérarchisée,
les élites prospèrent en instaurant la peur pour s’affirmer
et non ne crois pas que je baisse les bras
et toi tu crois quoi ?? que la vie c’est ça ?
Je m’applique juste à éclaircir et dénoncer le futur sombre et
formaté qu’on nous promet.
Les principaux médias cachent la vérité, tous aux bottes de l’état !
Ils protègent le roi, son salon doré et les grands patrons qui l’ont fait régner..
Lutte des classes, nous sommes là en place,
le pouvoir aux petites mains de la société, les miettes ça suffit,
l’histoire doit changer !
C’est comme un cri, comme une révolte
un mal-être qui s’amplifie et fait ma force
un monde meurtri qui bat encore
je combattrai pour lui jusqu’au jour de ma mort
Des taxes sans fin pour augmenter la faim et la précarité
toujours rackettés !
Ta vie privée ne l’est plus, les nouvelles technologies ont parlé
traqués, épiés, espionnés, l’intelligence artificielle est arrivée !
Mensonges d’état, et atteintes aux libertés
on lâche rien, insoumis et déterminés, le peuple se réveille,
l’histoire doit changer !
C’est comme un cri, comme une révolte
un mal-être qui s’amplifie et fait ma force
un monde meurtri qui bat encore
je combattrai pour lui jusqu’au jour de ma mort
La planète se meurt car touchée en plein coeur,
le capitalisme l’a bafouée de sa main de fer et polluée.
Les consciences s’éveillent et des têtes vont tomber,
nous sommes à la veille de notre destinée.